Si je devais résumer ma vie en quelques mots, ce serait « courir à en perdre haleine ».
Ma vie de journaliste, pendant trente cinq années, a été rythmée par l’horloge, l’heure de bouclage, l’impression, la distribution.
Dès 8h du matin, le journal du jour n’existe plus. Il faut penser au suivant, le façonner en conférence de rédaction, le retoucher au gré des évènements, le suivre à chaque étape de l’atelier de composition, jusqu’à sa sortie des rotatives, laquelle équivaut déjà à une petite mort. Le grand saut puis le grand vide.
J’ai aimé ce stress permanent. Je m’en suis nourri jusqu’à l’addiction sournoise, aux confins de l’overdose.
Aujourd’hui, j’ai toujours besoin de courir, même si le souffle manque parfois de bouillonnement. Il en sera ainsi jusqu’aux dernières pages à écrire, encore et toujours.

Mon parcours de lecteur

Il a longtemps été influencé par mes passions, pour l’Histoire d’une part et surtout par mon métier de journaliste/grand reporter, puis de rédacteur en chef de la Voix du Nord.
Je possède, par exemple, une cinquantaine de livres consacrés à Napoléon 1er.
Ce n’est pas le seul à fréquenter les rayons de ma bibliothèque. De Gaulle, Mitterrand, Chirac, les grandes pages de la résistance, figurent en bonne place tout comme les plus belles plumes de notre littérature, de Voltaire à Camus en passant par Victor Hugo, Stendhal, Dumas, Balzac le Théâtre de Sartre ou Céline.
Depuis mon retrait de la vie active, j’ai diversifié mes choix de lecture. Je termine actuellement les « Filles de Birkenau » de David Teboul après m’être penché sur « le Mage du Kremlin » de Giulano da Empoli. Je vais d’ailleurs m’intéresser aux « Ingénieurs du chaos » et « l’heure des prédateurs » du même auteur, ainsi qu’à « la Meute ».
J’ai également lu tout ce qui est consacré à l’Intelligence artificielle, à ses bienfaits mais aussi aux menaces qu’elle représente pour le futur de l’humanité.
En résumé, la vie politique, la vie sociale, celles d’hier ou de demain, servent de socle à mes goûts littéraires.

Ce qui me pousse à écrire

J’ai toujours été attiré par l’écriture. A l’école primaire, j’ai gagné un concours sur le thème de la fête des mères. Au lycée, j’ai obtenu le prix du Rotary organisé en Avesnois au sud du département.
Devenu journaliste, j’ai commencé par le sport en locale Maubeuge avant de rejoindre Lille. J’ai tour à tour été chef de rubrique, grand reporter, puis éditorialiste, rédacteur en chef, directeur de la rédaction, directeur de la publication à La Voix du Nord. Seule ma promotion au rang de directeur général a imposé une pause à cette frénésie d’écriture.
Depuis, je consacre une chronique hebdomadaire sur l’actualité  via mon blog et j’ai publié une dizaine de livres dont deux romans, les deux primés.
Le dernier né « Un flirt démonial » sera suivi de deux autres, déjà bouclés.

André SOLEAU

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